Chambre d'Alan

Cette chambre est peu spacieuse, mais bien équipée : bureau, petites étagères, et lit dans un coin. La fenêtre peut s'ouvrir légèrement, mais elle est agrémentée de barreaux.

Alan fut balancé sans ménagement sur un minuscule lit, et sa tête se fracassa douloureusement contre le mur. Alors qu'il gémit de douleur en prenant sa tête à deux mains, il entendit la porte se fermer, avant de se verrouiller. Il se releva immédiatement, pour tenter de l’ouvrir. Sans succès, évidemment. Merde, il était enfermé, et la fenêtre était traversée de multiples barreaux.
Il était en prison, bordel.

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Dehors, un garde hurla qu'il fallait sortir, et la porte fut ouverte en grand. Sans comprendre, il obéit. Le jeune homme sorti de sa cellule

Une nouvelle fois, le blondinet fut balancé contre la fenêtre. Il soupira, et fouilla les lieux. Oh, il avait quelques feuilles dans son bureau. Peut-être qu'il pourrait se procurer des cours, histoire de ne pas prendre trop de retard. Une fois sorti, Alan comptait continuer ses études, ou se trouver un petit travail tranquille. Mais il voulait au moins avoir le bac.
Le jeune homme laissa tomber cela un instant, pour s'allonger sur le dos, par dessus les draps du minuscule lit. Sans même s'en rendre compte, il finit par s'y endormir.

Lorsqu’un garde passa par là, Alan demanda de sortir. L'employé le toisa d'un air méprisant, avant de dire qu'ils ne devraient rien autoriser aux enflures qui attaquaient leur parents. Alan ne répliqua pas, sortant juste au moment où le colosse ouvrit la porte.
- Merci.
Il s'en alla, vers l'endroit de tout à l'heure.

Le jeune homme se précipita dans sa cellule, en courant. Un garde le suivit, d'ailleurs, comme pour vérifier qu'il n'allait pas piller une cellule appartenant à quelqu'un d'autre.
Uns fois arrivé, il ferma les yeux, et les rouvrit. Il était là. En face de lui, le père du blond le fixait, immobile. Oh, c'était une hallucination, mais une hallucination bien trop réelle.
Tu a voulu me tuer, Alan.
Le blond prit sa tête dans ses mains et hurla, pleurant également sans même s'en rendre compte. Son père allait le chercher. Le jeune homme resta ainsi un bon moment, sans être capable de bouger.
Il ne se releva qu'après, pour sortir. Il devenait fou, il ne devait pas rester seul.

Il devait sortir, et c'est ce qu'il fit.