Terrain de sport

Le jeune homme avait toujours la main glissée sous le t-shirt de Nathan. il grogna un peu, contrarié.
- Putain de gêneur.

Jason souriait toujours, amusé et écœuré de les avoir surpris en flagrant délit.

"La discrétion existe."

Nathan murmura
- on était discret et tranquille avant que tu arrives...

Jason regarda le brun.

"J'vois ça. Tout le monde vient, ici."

Nathan se mordit la lèvre, gêné

Oliver, ne se gênant absolument pas, mordilla de cou de Nathan. Il était frustré.
- Nan, pas d'habitude.

Jason, frustré lui aussi, mais pas pour la même raison, se tourna vers l'autre garçon qui lui tournait le dos.

"J'aime bien qu'on me regarde quand on me parle."

Nathan caressa par réflexe son dos

Oliver mordit encore un peu le cou du brun, amusé.
- Je suis occupé, là.

Jason commençait à s'impatienter.

"Avoue qu't'as peur de me faire face. T'as quelque chose à te reprocher ?"

Nathan le sentait un peu mal, ce coup ci

Oliver soupira et, par pure envie possessive, déposa un suçon dans le cou de Nathan, avant de se détacher de son cou, et de se tourner vers cet enfoiré de gêneur.
- Oh, Jason.

Jason toisa Oli' un long moment, avant de marmonner :

"Oliver. T'en as pas eu assez ? Franchement, qu'est-ce qui t'arrêtes ?"

Nathan se demandait de quoi ils parlaient

Oli, esquissa un sourire, amusé, et absolument pas gêné.
- Qu'est ce que tu veux dire par là ? Ca n'a rien à voir avec un truc forcé avec un garde, voyons.

Le jeune brun leva les yeux au ciel. Pathétique.

"Et alors ? J'te rappelle que t'es en miettes, et puis... Tu m'dégoûtes. En plus, j't'ai déjà dit que j'voulais pas d'un cadavre dans ma chambre."

Le brun esquissa un sourire moqueur.
- Oh, il est inquiet. Si ça peut te rassurer, je ne comptais pas aller plus loin qu'une minuscule et innocente pipe.

Ce mec donnait vraiment à Jake l'envie de le frapper. En même temps, Oliver passait son temps à provoquer tout le monde, i compris les gardes.

"J'm'en fous, ok ? Mais j'tiens pas à vivre avec un mort-vivant ou je ne sais trop quoi."

Il haussa un sourcil.
- Et pourquoi je deviendrais un mort-vivant ? Calme toi un peu, okay ? Ca n'a rien de dramatique, et ce n'est pas à un toxico de le faire une leçon de morale.
Il souriait un peu, entre la provocation et la simple moquerie.

Jason, à son tour, haussa un sourcil :

"Le toxico, lui, ne fait pas des pipes à tout l'monde. C'est toi qui vas te calmer, parce que moi je suis parfaitement calme. Ce n'est pas dramatique, non, mais c'est déplacé de le faire ici."

Il haussa les épaules.
- Et la pute est libre de faire ce qu'elle veut de sa bouche. Je ne l'ai pas forcé, non ? Alors il n'y a aucun problème. Et c'est déplacé de nous interrompre.
Par ailleurs, sa main était toujours posée sur le ventre de Nathan.

Jason perdait son calme. Il détestait qu'Oliver ait le dernier mot.

"Je ne vous aurais pas interrompus si vous étiez plus discrets."

Oliver esquissa un sourire.
- En général, quand on entend des gémissements, on ne cherche pas à en trouver la source. Et, pour information, je ne taille pas "des pipes à tout le monde", c'est le premier depuis que je suis ici, hors-clients.

"J'étais loin de me douter de ce que vous faisiez."

Il lâcha un petit rire en entendant ses dernières phrases.

"OK, cool."

Oliver la regardait, curieux.
- Et sinon, par curiosité, pourquoi tu t’intéresses à ce point à ma vie sexuelle ?

Jason croisa les bras, exaspéré.

"Je ne m'intéresse en aucun cas à ta vie sexuelle. Mais avoue que tu fais rien pour m'en éloigner."

Il sourit en coin.

Cette fois, il éclata de rire.
- Je te demande pardon ? Tu es juste toujours au mauvais endroit, au mauvais moment.

Jason ne tint pas une seconde de plus, et il arracha Oliver à Nathan et le plaqua violemment contre le mur.

"Arrête de te foutre de ma gueule."

Oliver haussa un sourcil, et fit un peu la moue.
- Tu viens de me retirer ma peluche. Et je ne fais que plaisanter, évidemment.
Il gardait un sourire aux lèvres.

Le grand brun appuya davantage sur le thorax d'Oliver, lui laissant à peine la possibilité de respirer.

"Ta gueule, ou je la déchiquette, ta peluche."

Oliver lui mit un grand coup de genou entre les jambes. Il se battait rarement, mais donnait des coups quand il fallait.
- Et si tu nous laissais un peu ?

Il sursauta légèrement et se mordit la lèvre jusqu'au sang, mais ne lâcha pas prise. Il cracha du sang par terre et regarda Oliver.

"Quand tu auras fini de me provoquer, peut-être que oui, je vous laisserai."

Oliver soupira.
- Hey, je ne fais que parler. Tu as besoin des sachets que je peux te refiler, alors arrête un peu, c'est déjà lassant.

Il serra les dents.

"Ces sachets, je les ai pris parce que tu me les as proposés. Je peux m'en sortir tout seul."

Le brun esquissa un sourire.
- Et tu penses pouvoir survivre, en restant cruellement en manque, comme ça ?

"Bien sûr que oui."

Il esquissa un petit sourire.

Il sourit de nouveau, absolument pas convaincu.
- Pas sûr. Je te rappelle que, en manque, tu as voulu me frapper pour avoir dit que t'étais ennuyant.

Jason secoua la tête et desserra un peu sa prise, sans le lâcher.

"ça n'a aucun rapport avec ma survie."

Le jeune homme sourit un peu.
- Oh que si. Pas avec moi, mais certains autres sont plus dangereux.

Jason ricana.

"Au cas où t'aurais pas remarqué, je suis pas en manque là. Et ça ne m'empêche pas de vouloir te frapper. J'suis comme ça, en manque ou pas. Alors arrête de chercher des explications."

Le brun soupira.
- Sauf que moi non plus, pour une fois. Et je n'ai pas spécialement envie de me battre. Donc si tu pouvais me lâcher, la frigide, ça m'arrangerait.

Jason répliqua :

"Seulement si t'arrête de te foutre de ma gueule à la moindre occasion."

Oliver sourit un peu, purement provocateur.
- On est mal partis, alors.

Jason grogna.

"Arrête un peu ton p'tit jeu. Tu sais très bien que je suis capable de te tuer."

Oliver, par pore provocation, mit sa main sur l'épaule du jeune homme.
- Mais justement, très cher. Je cherche à m'occuper, et avoir quelqu'un qui tente de me tuer peut-être une bonne solution.

Jason le repoussa vivement et lui colla un poing dans la figure.

"Je t'emmerde."

Oliver lui colla un énorme coup de genou entre les jambes.
- Tu pourrais être un peu plus divers dans tes insultes, tout de même.

Jake fit de même en retour.

"Et toi tu devrais arrêter d'être aussi con et chiant."

Oliver serra les jambes, en grimaçant.
- Juste chiant. Sois poli, au moins.

Jesse :

Je m'étais approcher a partir du moment ou Jason avait surpris les deux autres. Les voir se tripoter ne m'intéressait absolument pas. Je secouais la tete avec un sourire en coin : Oliver finirait un jour par se faire buter ici, a cause de ses provocations trop nombreuses. Il aura eu, comme maigre consolation, sa dose d'adrénaline. Je soupirais un peu, les observant de loin sans m'approcher, mais prêt a les prévenir si leur boucan éveiller l'attention d'un garde.