Cellule de Nina, Anyanka, Kat et Alice

Quatre détenus peuvent dormir dans cette petite cellule.

Anya :

Je repris lentement conscience dans cette chambre. Il y avait plusieurs lits. Super, chambre communes, quel bonheur. Ah, ironie, quand tu nous tiens.. J'avais affreusement mal a la tête, et ma vision semblait encore déformée. Je devinais que le manque de drogue était largement visible. Je voulus me lever, avant de remarquer que mes poignets étaient maintenus contre le matelas par des menottes accrochées aux barreaux en fer du lit. Je criais pour qu'on me libère, mais personne ne répondit.

La gardienne ouvrit la porte afin de permettre à Nina de rentrer dans la cellule,où Anyanka se débattait rageusement. L'adolescente supplia la gardienne de la détacher, celle-ci s'exécuta en grognant, signe qu'elle le faisait à contrecoeur. Nina ne fit pas attention à la remarque de la femme "douche dans une heure" et observa les lieux. Une nouvelle cellule, avec quatre lits. Il manquait encore une ou deux personnes.

Anya :

La gardienne finit par me détacher lorsque la fille lui demanda. Aussitôt, je descendis du lit et me réfugier dans un coin de la pièce, à même le sol, les ongles toujours plantés dans la chair écorchée de mes bras. Le sentiment de manque me broyait de l'intérieur, la douleur était quasi insoutenable et m'arrachait des sursauts de souffrance. Je finis, par un vague geste de la tête, par remercier la jeune fille. Nina je crois, je n'en étais plus très sure.

La jeune fille déboussolée observa sa compagne de cellule se griffer presque jusqu'au sang. Elle ne comprenait pas son attitude, elle n'avait jamais côtoyé de toxicomanes de toute sa vie. Elle recula et vint s'appuyer contre la fenêtre à barreaux, réfléchissant. Si elle devait survivre avec cette fille à moitié folle, ce ne serait pas de tout repos. Elle se demandait si, finalement, la solitude n'était pas une meilleure idée.

Anya :

La crise ne passait pas, elle était bien trop forte. Mes pupilles étaient largement dilatées. Je finis par balbutier :
-Merci.. Pour m'avoir détacher..
Je me balançais légèrement, comme si cela allait faire passer la douleur, tandis que mes ongles se plantaient toujours plus profondément dans mes bras lacérés, encore légèrement boursouflés des dernières traces d'injections.

Nina hocha la tête en signe d'approbation
-Ils nous enferment comme des animaux, on va pas non plus les laisser nous attacher ou nous museler.
Elle baissa la tête et contempla le sol, une sorte de revêtement en plastique, comme l'on en voit dans les hôpitaux. Un hôpital. Bientôt ce serait un asile.

La porte s'ouvre à nouveau, et Zoé entre. Elle semble déboussolé sans vraiment comprendre ce qu'ils se passe, pourquoi elle se retrouve la, avec deux inconnues.

Anya :

-Ils nous tiennent de toutes façons, on peut rien y faire, ils ont tous les droits sur nous..
Je tournais brusquement la tête en entendant la porte s'ouvrir à nouveau. Mon regard dilaté se faisait furtif, farouche. Une autre fille entra, je ne la connaissais pas. Je restais cependant dans mon coin de la pièce, tentant vaguement de me calmer contre le manque.

La gardienne referma la porte avec un bruit sourd, semblable a un coup de feu, ce qui fit sursauter Zoé. La gardienne ris, et lui recommande de se tenir tranquille, que si jamais elle doit la remettre en iso', ce sera pour 3 semaines, avec le minimum.

Zoé soupire, jette un regard éteint rapide a la piéce, elle n'est pas faite pour vivre en cage, oh non...

Elle remarque la jeune fille dans son coin

Le manque, rien de pire que le manque...

Tremblante, elle va s'assoir en face d'elle, elle s'accroupit, farfouille dans sa chaussure et lui tends une petite pochette de poudre blanche, elle pose un doigt sur ces lévres et chuchotte

- j'ai trouver ça, en iso... j'ai ramasser... pour toi ou d'autres... va doucement... pas beaucoup...

L'adolescente fronça les sourcils et devisagea la nouvelle venue. Elle reconnut immédiatement la fille qui s'était violemment emportée à la salle commune, la rousse, cette couleur de cheveux peu discrète avait fait en sorte que Nina la remarque et retienne son visage. Ainsi, elles étaient trois. En aurait-il une quatrième ? Elle priait pour que ce ne soit pas le cas, l'espace était déjà assez confiné ainsi.

Anya :

La nouvelle me tendit une pochette, avec de la poudre blanche à l'intérieur. Je m'en emparais, ouvrant la pochette pour sentir vaguement l'odeur. Putain.. C'était de la coke, pas de l'héro, mais ça me suffirait amplement. Je me souviens des tremblements de Nick. Et sûrement, Jesse devait lui aussi morfler sévèrement. Je décidais donc d'en garder pour eux. Je ne voulais pas en prendre tout de suite. J'allais sûrement dormir dans peu de temps, j'en prendrais demain matin. Il y en avait suffisamment pour faire au moins 5 à 6 doses, si elles étaient assez faibles. J'en prendrais une dose demain matin, et j'en garderai pour une deuxième, et les reste pour Nick et Jesse. Je fermais la pochette, et levais un regard de gratitude vers la fille.
-Merci.. Merci vraiment..

Elle souris

Pas beaucoup... vraiment pas beaucoup...reste paquets... trés peu...doucement... ok ?

Elle parle en chuchotant, comme si on allait interrompre leur conversation, elle semble asser contente de rendre service. Elle ne comprends pas l'écriture, mais les signes du corps, oui... Elle essaye d'aider du mieux qu'elle peut, de cette façon, peut étre qu'elle n'aura pas trop de probléme...

Nina ecarquilla les yeux de surprise. De la drogue. Ici ? Comment était-ce possible ?! Et surtout, pourquoi ces jeunes ne cherchaient ils pas à arrêter ? Trop naïve, d'un monde différent, elle ne connaissait pas le manque provoqué par quelque addiction que ce soit. Heureusement pour elle d'ailleurs.
Elle observa le sachet blanc, intriguée. Elle n'en n'avait jamais vu, du moins, en vrai.

Anya :

Je hochais la tête, ouvrant à nouveau pour inhaler l'odeur de la cocaïne. Le simple parfum de la drogue semblait déjà m'apaiser. Bordel, je me demandais encore comment j'avais fais pour devenir accro à ce point là..

Zoé se reléve, et regarde l'autre jeune fille, celle qui partage la chambre, elle se rapelle surtout de son regard, elle hoche doucement la téte en signe de salutation

Anya :

-Hé.
Je fixais la fille qui m'avais donner le sachet de drogue. Elle allait au moins me permettre de tenir un point. Et rien que pour ça, je lui en étais vraiment reconnaissante.
-Tu t'appelles comment ?

Elle sursaute, et se retourne

Moi ? Zoé... Toi ?

Anya :

Je hocha la tête. Zoé. Je te revaudrais ça.
-Appelle moi juste Anya.
Je réussis à esquisser un léger sourire crispé.

Elle fronce les sourcils

A-ny-a

Un mot un peu complexe a prononcer, elle allait s'entrainer, de toutes façons, elle n'avait pas plus a faire ici

Anya :

Je souriais doucement, moins crispée.
-Ouais, Anya. C'est le diminutif de mon vrai prénom. Il est trop compliqué de toute façon. T'inquiète pas, je te le redirais si tu as besoin.
J'avais remarquée ses difficultés à parler, aussi je parlais assez doucement pour m'assurer qu'elle comprenne. De toute façon, ma voix tremblante m'obligeait à séparer calmement chaque mot pour être claire..

Elle fais un large sourire. OUF ! Quelqu'un semblait avoir compris qu'elle avait des difficultés a parler, même si ces difficultés étaient bien plus large.

Merci, A-ny-a !

Anya :

-Je t'en prie. Tu vois, tu as réussi, là.
Je souriais un peu, plus naturellement. Je repoussais une mèche de mes longs cheveux noirs soyeux. J'avais finis par abandonner l'idée de m'arracher toute la peau du bras avec mes ongles, même s'ils étaient déjà bien abîmer..

Elle souris, puis s'en va vers la fenêtre, elle regarde vers l'extérieur, se demandant si un jour, elle pourrait retrouver sa rue

Nina sourit, entre amusement et gentillesse. Cette fille était étrangère ou inalphabète, puisqu'elle parlait à peine la langue française. Intriguée, elle cherchait une possible explication pour que Zoé ne sache pas s'exprimer oralement. Décidément, les personnes détenues ici semblaient cacher bien des secrets.

Elle se retourne et regarde Nina, la dévisage, comme jamais on ne la regardait, comme si elle lisait en elle

Toi ?

Anya :

Finalement, j'était visiblement la fille la plus en manque. Et sûrement celle qui avait le plus de raisons d'être coincée ici entre mes deux autres camarades de chambre. Zoé n'avait pas l'air dangereuse, quand à Nina, elle paraissait regrettée de toute son âme sa captivité ici..

Nina tournait en rond dans la cellule, ce qui consistait à faire à peine quelques pas puis à repartir en sens inverse. Elle se sentait anxieuse. Et si les gardiennes trouvaient la drogue ? Si elle était accusée de complicité ? Si sa peine était prolongée ? Elle ne pouvait se permettre de prendre ce risque. Et en même temps, elle perdrait la confiance des filles, à jamais.
En parlant de gardiennes, celles-ci se manifestèrent
-Heure de la douche.
Nina se dirigea vers les douches

Anya :

Douche. En réfléchissant, je décidais de cacher mon précieux sachet de coke a l'intérieur de mes vêtements pliés dans un sac. Après tout, on m'avait déjà fouiller. Je me dirigeais vers les douches a la suite de Nina, ayant pris au préalable de quoi me changer.

Zoé roule des yeux effrayée, mais emboite le pas aux autres

La gardienne jette zoé sur son lit

- Espéce de sale petite ... Tu vas me le payer ... Oh oui tu vas me le payer ! Personne ne le savais ! Et toi ! Oh toi tu as tout su ! Tu vas me le payer !

Elle ponctue chaque mots d'un violents coup sur Zoé, aprés quelques minutes, elle ressort, reprends son souffle, va se laver les mains, qui sont couvertes de sang, elle jette un dernier regard a Zoé, sur son lit, le visage tuméfié, qui les yeux mi clots, a toujours un sourire aux lévres

Nina revint de la douche, propre, toujours vêtue de cette combinaison trop grande pour son petit gabarit. Elle remarqua aussitôt Zoé, dans un coin. Son visage était fraîchement tuméfié, Nina devina sans peine ce qui venait de se passer, elle se précipita à ses côtés
-Elle... Elle t'a frappée ?!
Elle roulait des yeux effarés, sous le choc.

Anya :

Je revins de la douche, ma compresse et mon nouveau pansement dans les mains. J'ouvris la porte, et découvrit le corps prostré de ma nouvelle connaissance, Zoe, le visage tuméfié, quasi inerte sur son lit. Je compris que c'était la gardienne qui était responsable de son état. Une vague de haine me submergea.
-Qu'est ce quelle ta fait ? Qu'est ce que tu as dit pour quelle réagisse de cette manière ? C'est important Zoe.
Je la fixais, soucieuse de son état critique. Nina, a côté de moi, semblait avoir réagi de la même manière. Je posais mon pansement sur mon lit et m'approchais lentement de Zoe. Je la redressais doucement, avec une douceur étonnante pour moi. Pourtant, les tremblements de mes mains avaient repris de plus belle, avec une forte intensité, la crise menaçant d'éclater. Mais je voulais me contrôler, au moins pour Zoe..

Nina se tourna vers Anyanka, et déglutit. Ce n'était pas possible, non, non, il ne s'agissait que d'un simple cauchemar, et toutes et tous allaient bientôt se réveiller de cette horreur.
-Pourquoi la gardienne l'a-t-elle frappée ?
Elle tremblait d'incompréhension. Pourquoi utiliser la violence ?

Anya :

Je levais mes yeux, aux pupilles au dilatement largement inquiétant, vers Nina.
-Si on est la c'est qu'on la chercher. Pour ces gens, peut importe si on a voler, trafiquer ou tuer. Ils s'en foutent. Ils ne réagiront surement jamais autrement, parce qu'on les a calibrer pour être comme ça. Retiens une seule chose : si ce n'est pas toi qui réagit et frappe en premier, c'est l'autre qui s'en chargera, de manière a ce que tu termines dans cet état. Dans le meilleur des cas..

Zoé pourtant souris, si elle a mal elle ne le montre pas

- gardiens... comme nous, souffrance, travaille dur pour vivre... Je sais tout ça...

Elle désigne ces yeux

- je sais pas lire, écrire, mais je regarde... Beaucoup... Toi

Elle désigne Anya

- Vu de suite tremblements, connais planques de drogues, alors, t'ai donner pour aller bien...

elle désigne son visage

- ça ? Juste test... Pas rester la, partir, mais d'abord, tester gardiens

Et elle souris, toujours

Anya :

Elle disait vrai, je le lisais sans peine dans ses yeux.
-Pour moi, c'est assez évident.. Mais tu sais.. Tu auras beau connaître les planques ou des détenus laissent de la drogue.. Ça ne me suffira pas. Peut être que je t'en parlerai, un jour..
Je soupirais. Je pouvais très vite dégénérer sans mes doses. Et la coke, aussi forte soit elle, ne me calmait pas autant que l'héroïne, dont j'étais devenue physiquement dépendante. J'avais pris de temps en temps du crack, dérivé plus puissant de la coke : C'était la seule drogue qui me convenait aussi bien que l'héro. Que les drogues dures.
-Et si tu dis vrai pour la gardienne.. Oui je te crois. Mais grace a ça, on a un argument a mettre dans la balance avec elle, si on a besoin de quelque chose.
Je pris ensuite la compresse et le désinfectant et entreprit de nettoyer ses plaies du lieux que je pouvais. Ma blessure attendra. Je tirais fréquemment sur mon t-shirt qui remontait, afin de cacher au mieux la cicatrice encore légèrement sanglante, et discontinue, vestige de la balle que je me suis prise il y a peu..

Elle secoue la main

- t'inquiéte !

Elle désigne son nez

- marche bien lui, peut sentir beaucoup de choses, comme ça que j'ai trouvé

Elle souris

- Continuer test, alors pas la peine de soigner...

Elle lui enleve doucement le bras

- toi par contre, besoin, alors, fais pour toi

Anya :

Je souris en secouant doucement la tête.
-Non non, t'inquiète pas pour moi, c'est rien du tout. Ça fait presque plus mal.
Rien n'était plus faux que ça. Mais en aucun cas je ne devais montrer ma douleur, mes faiblesses. C'est la première règle de base que Jesse m'a appris. Je tira a nouveau sur mon t-shirt pour cacher au mieux la plaie en insistant pour qu'elle se soigne correctement.

Elle plonge son regard dans celui d'Anya

- Si t'ai donné ça, c'est pas pour que toi meurt a cause blessure, ok ? Donc toi te soigner toi et laisser Zoé comme ça, ok ?

Anya :

Je hochais doucement la tête.
-Si tu veux..
Je repris presque a contre coeur le matériel de soins que je posais sur mon lit.
-Tu es sur Zoe ?
Je soupirais, vu son air déterminé il y avait peu de chances qu'elle change d'avis..

Elle souris

- toi, m'apprendre, donc devoir rester en vie ^^

Anya :

-Hmm..
J'eus un instant d'hésitation, puis finit par retirer mon t-shirt, me mettant rapidement dos a elles pour éviter qu'elles ne voient la marque encore assez profonde. J'appliquais d'abord le désinfectant, grimaçant lorsqu'il entra en contact avec la peau abîmée. La plaie n'était vraiment pas très belle a voir..

Anya :

Je venais de terminer mes soins que quelqu'un frappa. J'attrapais en vitesse le sachet de coke de mon sac, et le glissais dans ma chaussure avant que je gardien ouvre. Il balaya la pièce du regard et nous détailla toutes les trois.
-Jenkins. On t'attends en salle commune.
-Qui ?
Ma réponse avait fuser.
-Andersen.
Je souris un instant, puis me laissa emmener.

La jeune femme observait le plafond, allongée sagement sur un des lits du haut, les bras ramenés sur son ventre. Elle se renfermait un peu plus chaque jour, bientôt, elle serait associable, elle oublierait comment parler. Et cela était dangereux, extrêmement dangereux. Mais elle s'en moquait bien. Ou peut-être ne s'en rendait-elle pas compte, elle qui n'avait jamais connu cette solitude pesante capable de briser un être humain. Alors qu'elle somnolait enfin, une gardienne vint la chercher, sans qu'elle sache pourquoi. Elle comprit juste le mot "cuisine".

Anya :

La gardienne m'ayant escortée était cella des douches, un peu plus douce et gentille que les autres brutes. Je la remerciais d'un regard de gratitude lorsqu'elle ouvrit la porte et me laissa rentrer dans ma cellule sans m'y balancer avec violence. Je vérifiais que l'autre dose de cocaïne était toujours dans mon sac. Je la prendrai plus tard, lorsque le manque serait trop important. Cependant, on voyait aisément que j'avais retrouver une certaine sérénité. J'étais bien plus réactive, grace aux effets de la coke, mais apaisée d'avoir eu une dose.

Kat

Une gardienne ouvrit violemment la porte, jetant presque la jeune fille à l'intérieur de la cellule, non sans lui avoir frappé la tête contre la porte au moment de la détacher. Elle ricana en voyant du sang couler de sa tempe:
-Allez, dis bonjour!
Kat lui cracha dessus avant d aller au fond de la cellule en se massant les poignets. Elle attendit que la gardienne parte avant de dévisager les autres filles présentes dans la cellule, avec un air relativement menaçant.

Anya :

Les effets de la coke étaient encore largement présents, et cette sensation de chaleur qui m'envahissait était des plus exquises en cette période de "sevrage" forcé. Sevrage que je refusais de toute évidence puisque je ne voulais en aucun cas arrêter l'héro. Une nouvelle fille fut projeter dans la cellule. Je ne l'avait jamais vu. La gardienne ricana, et je levais les yeux au ciel : sale conne. Toutes les mêmes. A part peut être la plus sympa de tout à l'heure. Je n'allais pas me confondre en salutations auprès de la nouvelle, ça n'avait jamais été mon point fort : la politesse, l'amabilité, faut oublier. A peu près sympa à la rigueur, mais faut pas trop en demander. Je l'observais sans trop d'insistance, ne souhaitant pas m'y attarder à moinq qu'elle ne vienne vers moi d'elle même.

Kat

Elle vit une fille qui l'observait et se dirigea vers elle, sans trop savoir pourquoi. Peut-être parce qu'elle avait l'air dure elle aussi.

Anya :

La fille s'approcha soudainement de moi, pourtant sans dire un mot. Vu sa façon de se tenir, prête à bondir, mieux valait que j'évite de jouer la carte de la provoc'. Je souris intérieurement en me disant que c'était sûrement le même raisonnement auquel arriver les gens lorsqu'ils me voyaient.
-Tu es ?